InVivo Retail : 90 % d’offre végétale issue de France ?
Le groupe annonce vouloir augmenter fortement ses achats de plantes made in France dès 2025. De quoi interpeller les producteurs de l’Hexagone…
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Du 19 au 23 octobre, InVivo Retail a réuni pour la première fois toutes les parties prenantes de ses réseaux, lors d’un événement numérique dédié : collaborateurs, partenaires et entrepreneurs franchisés dans ses trois enseignes (Gamm vert, Jardiland et Delbard). Le groupe a affirmé pour l’occasion vouloir développer une « politique RSE structurée, ambitieuse et engageante » dont le premier volet est consacré aux producteurs de végétaux français.
InVivo se dit ainsi être prêt à « soutenir une filière essentielle pour l’économie hexagonale et le bien-être des Français » et affiche une « ambition d’une offre végétale à 90 % française et issue à 50 % d’engagements contractualisés dès 2025 ». Il a dans cet objectif nommé un médiateur, Guy Boulnois .
Des contrats pluriannuels
La seconde partie de cette annonce, la moitié des achats de végétal français issus d’engagements contractualisés, devrait se traduire « par des contrats d’approvisionnement de culture mais aussi par la mise en place de contrats pluriannuels pour des producteurs partenaires alignés de façon durable avec la stratégie d’offre d’InVivo Retail ».
Par ailleurs, un soutien à l’installation de cinq jeunes horticulteurs sera organisé en partenariat avec MiiMOSA, qui « orchestrera une campagne de financement participatif sur sa plateforme. InVivo Retail soutiendra cette campagne et s’engagera sur des débouchés commerciaux pour ces projets de création ou de reprise dans la mesure où ils s’inscriront dans une démarche écoresponsable. Lancée en décembre 2020, cette initiative vise des installations dès fin 2021 ».
Nul doute que ces annonces vont susciter des interrogations chez les horticulteurs français, qui ont souvent mal vécu le rachat par le groupe de Jardiland et le fait que, désormais, trois enseignes soient passées sous bannière commune. Dans un contexte de crise profonde, les producteurs vont attendre des résultats concrets pour juger. Et en attendant, dire aux responsables de l’enseigne, sur un ton dubitatif : « Chiche ! ».
Pascal FayollePour en savoir plus : https://tinyurl.com/yd6nwmf9
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